Les activités d’inscriptions des élèves et écoliers n’ont toujours pas démarré dans la plupart d’écoles de Maimoya, entité située sur l’axe routier Oicha-Eringeti en sous division de l’EPST-Oicha, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.
Les portes des bureaux sont restées fermées jusque la journée de Mercredi 24 Août 2022 dans plusieurs écoles à place. Du quartier MAHEMBE au quartier Paris à l’Est, les portes des bureaux des écoles restent envahies par les herbes. C’est comme à l’Institut MBINGI et M’VUBA en passant par l’école primaire TODA où aucun mouvement des autorités scolaires ou des parents n’a été constaté toute la journée de Mercredi, troisième jour des inscriptions. Non loin de là, dans la partie Ouest de Maimoya, la situation est la même. C’est comme à l’Institut KOKOLO, dans les écoles primaires MUDOOLE et MABAMBIYO à l’Ouest de MAYIMOYA.
« Cette activité d’inscription reste hypothétique cette semaine dans l’agglomération de Mayimoya d’autant plus que nombreux enfants sont encore dans leurs milieux de déplacement » témoigne un cultivateur rencontré sur place par Radio Moto Oicha.
Par ailleurs, dans certaines écoles qui ont ouvert les portes au centre de cette entité, l’on déplore le comportement des parents qui, au lieu d’inscrire leurs enfants, viennent plutôt retirer leurs dossiers.
« Aucun parent n’est venu inscrire son enfant, malheureuses certains parents sont entrain de passer pour retirer les dossiers de leurs enfants pour aller les inscrire dans d’autres écoles loin de Maimoya suite à la précarité de la situation sécuritaire » a dit Monsieur MULIRWA Sylvain Enseignant à l’EP SESELE.
Disons que plusieurs écoles de Maimoya ont été délocalisées l’année scolaire passée pour des raisons sécuritaires. Cette situation avait aussi occasionné une suspension momentanée des activités scolaires dans ce coin du secteur de Beni-Mbau. Selon le calendrier de l’année scolaire 2022-2023 publié par le ministre de l’EPST, les inscriptions se font du 22 au 03 Août 2022. Les cours démarrent le 05 septembre 2022.
Bradeau Nganga et Richard Makulumbe