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Beni : « Il n’y a aucun Muzalendo en territoire de Beni, mais plutôt des bandits » Col. Ehuta Omeonga

L’administrateur du territoire de Beni, le colonel Ehuta Omeonga Charles, tient un meeting populaire au centre d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu ce jeudi 5 octobre 2023.

C’est une occasion offerte à la population de poser des questions sur la situation sécuritaire dans la zone.


Plusieurs questions sont au menu de cet échange entre l’autorité territoriale et la population. Dans la foulée, une question sur les « Wazalendo » (patriotes) est ressortie.

Qu’est-ce qui bloque l’effectivité des mouvements Wazalendo dans le territoire de Beni comme dans d’autres entités de la province ? s’est demandé un habitant de la commune d’Oicha.

Le numéro 1 du territoire de Beni a directement affirmé qu’il n’y a aucun « Muzalendu » en territoire de Beni mais plutôt des bandits qui servent des béquilles aux rebelles ADF. Pour lui, les vrais Wazalendo ou patriotes existent seulement dans le petit Nord de la province.

« Il n’y a aucun Muzalendo en territoire de Beni, mais plutôt des bandits qui servent des béquilles aux rebelles ADF. Ici, chez nous, montrez-moi leur camp et ce qu’ils ont fait comme par exemple libérer des otages », a-t-il lancé devant des centaines d’habitants qui sont venus l’écouter.

L’administrateur du territoire de Beni, a par ailleurs, appelé tout celui qui s’appelle muzalendu à venir s’enregistrer et garanti que son bureau est ouvert. Pour lui, tout doit se faire dans les normes pour éviter toute infiltration des faux Wazalendo qui œuvrent au service de l’ennemi.

« Wazalendo, venez vous enregistrer et montrer là où vous allez vous installer. Mon bureau est ouvert pour vous », a-t-il indiqué.

Notons que c’est depuis un certain temps que le phénomène « Wazalendo » fait parler de lui. Il a été créé dans le but d’avoir des réservistes au sein des FARDC. Dans la partie sud de la province du Nord-Kivu, sous occupation rwandaise, les jeunes patriotes « Wazalendo » s’affrontent aux rebelles du M23 pour défendre leur territoire.

Rédaction.

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