Beni : la première journée ville morte décrétée à Oicha largement suivie malgré le dispositif sécuritaire renforcé

Paralysie quasi totale des activités ce lundi 3 novembre 2025 en commune d’Oicha. Sur appelle de la société civile locale, la circulation est restée timide, maisons de commerces et écoles fermées. Des barricades ont été constatées sur certaines artères secondaires, en dépit du renforcement des dispositifs sécuritaires. La bourgmestre de la commune d’Oicha demande à ses administrés de vaquer librement à leurs activités.

Les activités sont restées paralysées, un calme au rond-point central, au marché, circulation très timide, parking des motos et véhicules vides toute la journée de ce lundi en commune d’Oicha. Les bleus et blanc des élèves étaient aussi invisibles ce matin, les écoles sont restées fermées. La société civile appelait depuis la semaine dernière à des journées sans activités à partir de ce jour, pour exiger le départ de la bourgmestre de la commune d’Oicha, du commandant PNC territoire de Beni et de celui de la commune d’Oicha. Ils sont accusés de mauvaise gouvernance et d’insouciance face aux incidents sécuritaires dans le milieu.

Les forces vives avaient promis mettre à contribution des brigades issues des ses composantes pour rendre effective cette mesure prise à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire jeudi dernier. Déjà depuis cette annonce de la société civile, les dispositifs sécuritaires étaient placés dans les points chauds du Nord au Sud de la commune. Ils étaient renforcés dimanche et ce lundi. Mais malgré, ce renforcement, des barricades des artères secondaires ont été constatés dans certains quartiers comme Pakanza à l’avenue menant vers Kyuna, à l’avenue Kassapart, au quartier Bakaiku, comme en cellule de l’hôpital, et dans d’autres coins intérieurs de la commune.

Les manifestants qui plaçaient ces barricades étaient invisibles à l’arrivée de la police. Il faut ici dire que les agents de l’ordre étaient mobilisés à travers l’entité pour libérer les artères, sans tensions. Certains opérateurs économiques, des tenanciers des restaurants et revendeurs des carburants témoignent avoir été prévenus, et menacés depuis le Weekend, de ne pas ouvrir dès ce lundi, par des groupes de jeunes qu’ils n’ont pas identifiés.

Ce Weekend, alors que la société civile renforçait son appelle pour le respect de son mot d’ordre, la bourgmestre de la commune d’Oicha, a affirmé avoir appris par des voie non officielles, qu’une structure citoyenne a décrété des journées villes mortes. Se confiant à son attaché de presse, la bourgmestre Kavira Mwenge Eugénie a invité ses administrés à vaquer librement à leurs a activités.

Cette première journée ville morte s’est clôturée sans casse. L’après-midi, quelques petites stations des revendeurs des carburants et barres étaient portes ouvertes. Quelques taximan motos étaient aussi visibles en courses.

Victor Mbafumoja

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