Hausse des produits pétroliers: à Oicha, les gestionnaires des groupes électrogènes prennent des mesures pour s’adapter à la hausse de prix

Depuis un certain temps, il s’observe sur le marché au Sud-Est de la RD Congo une rareté et une hausse du prix des produits pétroliers. En commune d’Oicha, chef lieu du territoire de Beni, les responsables des groupes électrogènes qui fournissent l’électricité à Oicha s’inquiètent de la carence de MAZOUT dans la commune. Jadis acheté à 190$, un fus de mazout se négocie à ces jours entre 240$ et 270$. Et pour y accéder il faut aller se ravitailler en vile de Beni ou à Butembo. Dans le souci de maintenir leur clientèle, plusieurs responsables de ces centrales thermique diésel, communément appelées « bi’groupés » ont pris des mesures exceptionnelle à cette période. « En tous cas actuellement le MAZOUT est devenu trop rare ; ce qui en détiennent ont haussés le prix. Un fut qui coutait 190 Dollars est négocié aujourd’hui entre 240 et 270 Dollars. Nous ne savons plus comment travailler » indiquent certains que  nous avons contactés.

Pour ne pas aller au-delà de consommation journalière et rester dans la même tarification, Mr Patrick MUSYENENE, maintenance et gérant des établissements dénommés «Courant Indépendant du marché d’Oicha », indique avoir ajusté son horaire en réduisant les heures de services. « J’ai pris des mesures personnelles. J’ai réduit le temps de service de 2 heures.  Désormais j’actionne mon groupe électrogène à 08h au lieu de 07h comme avant et je l’éteins à 20h. C’est pour aider les abonnés parce qu’ils ont refusés à augmenter leurs frais d’abonnement », explique Mr Patrick MUSYENENE.

De son côté, Mr Gentil MASTAKI responsable du courant public « KAL MANGO » affirme qu’il a appelé ses partenaire dans une réunion d’urgence et qu’à l’issu des discussions, il a décidé de hausser la facture de l’électricité à ses abonnés. « Nous avions une grande difficulté de se mettre d’accord sur les heures d’actionner le générateur et de l’éteindre. Les tenanciers des secrétariats publics, ceux de la charge des téléphones et les revendeurs des unités proposaient des heures différentes. Les uns voulaient qu’on se trouve un moment de la pause la journée au lieu de vite arrêter le soir et les autres  voulaient le contraire. Suite au manque de consensus, nous avions unilatéralement décidé d’augmenter leur facture et rester dans le fonctionnement normal » 

Signalons que la même situation s’observe chez les revendeurs d’essence. Ce lundi 25 Janvier 2022, plusieurs étalages le long des artères principales et secondaires  de la commune d’Oicha sont restés vides. Ces revendeurs indiquent attendre que la situation soit stabilisée. A Oicha un litre d’essence se négocie entre 3500fc et 4000fc.  Et les conséquences de cette hausse de prix de l’essence sont visibles pour les transports en taxi voiture et moto.

Edwige Ruhanga

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