A l’Est de la RD Congo, l’insécurité grandissante caractérisée par les massacres à grande échelle, les incendies des maisons et véhicules causés par les rebelles des forces démocratiques et Alliées (ADF), a ses premières conséquences psychologiques sur les victimes de ces affres de guerres. Plusieurs cas de maladie mentale sont observés dans les structures spécialisées aux traumatismes dans la région de Beni.
Contactés, les psychologues accusent plusieurs facteurs d’être à la base de cet afflux des troubles mentaux dont le massacre qui sévit dans plusieurs agglomérations des provinces du Nord-Kivu et Ituri.
Parlant de la période post-massacre, le psychologue de l’hôpital général de référence d’Oicha NZANZU NDANDIKO Pierre, craint pour le pire sur la santé mentale des habitants affectés par les actes odieux attribués aux ADF. Pour lui, si rien ne sera fait, la période post-massacre sera caractérisée par plusieurs problèmes psychologiques, des troubles psychologiques, des maladies mentales et des maladies psychosomatiques.
Ce psychologue à l’hôpital général de référence d’Oicha, a par ailleurs, parlé de plusieurs solutions palliatives dont la résilience, la confiance à soit, faire l’hygiène mentale et se laisser un temps de loisir pour échapper à ces troubles.
Pour cette année 2022 le thème international de la journée de la santé mentale est « Faire de la santé mentale pour tous, une priorité »
Edwige RUHANGA