
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi s’est exprimé mercredi du haut de la tribune des Nations-Unies. Dans son allocution, le chef de l’État congolais a abordé plusieurs questions importantes de son pays, dont celle du retrait de la mission onusienne en RDC.
À la tribune de l’ONU, le chef de l’État congolais a insisté pour un retrait « accéléré » des Casques bleus de son pays à partir de fin 2023, regrettant qu’ils n’aient « pas réussi à faire face » aux groupes armés.
« Il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité », a-t-il lancé avant de poursuivre : « Dans cet objectif, le retrait « progressif » de la mission de maintien de la paix de l’ONU (Monusco) et de ses plus de 15 000 Casques bleus « est une étape nécessaire pour consolider les progrès que nous avons déjà réalisés».
Selon le président Félix Tshisekedi les missions onusiennes présentes depuis près de 25 ans n’ont pas réussi à faire face aux rébellions et aux conflits armés qui déchirent la RDC et la région des Grands Lacs ni à protéger les populations civiles.
Le premier citoyen congolais a saisi l’occasion lors de l’Assemblée générale des Nations unies, d’annoncer qu’il a instruit le gouvernement congolais d’entamer des discussions avec l’ONU. Et ce, afin d’accélérer le processus de retrait des Casques bleus. Selon lui, ce retrait doit débuter d’ici décembre 2023.