La maladie à virus Ebola a été officiellement déclarée à Kampala par les autorités ougandaises le jeudi 30 janvier 2025. Selon des sources sanitaires locales, relayées par Radio France Internationale, cette fièvre hémorragique virale a déjà causé un décès au sein du milieu hospitalier.
D’après ces mêmes sources, la victime est un infirmier de 32 ans, employé à l’hôpital national Mulago, situé dans la capitale ougandaise. Les autorités ont toutefois tenu à rassurer en affirmant qu’« aucun autre professionnel de santé ou patient du service n’a présenté de signes ou de symptômes d’Ebola ».
Face à cette situation, l’Ouganda a immédiatement activé un dispositif d’urgence pour limiter la propagation de la maladie. Des équipes d’intervention rapide ont été mobilisées, tandis que deux hôpitaux, celui de Kampala et celui de Mbale, dans l’est du pays, ont été placés en alerte afin de prendre en charge tout nouveau cas suspect, selon des informations obtenues par RFI.
Par ailleurs, les autorités sanitaires ont identifié 44 personnes ayant été en contact avec la victime dans les jours précédant son décès. Toutes ont été placées en isolement et sont actuellement sous observation pour détecter d’éventuels symptômes, tels que la fièvre ou des difficultés respiratoires. Le ministère de la Santé a appelé l’ensemble des agents du secteur public et privé à faire preuve d’une vigilance accrue.
Malgré la gravité de la situation, les autorités ougandaises se veulent rassurantes. Elles affirment que « la situation est totalement sous contrôle » et ont mis en place un numéro d’appel d’urgence pour répondre aux inquiétudes de la population.
De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, dans un communiqué, l’envoi imminent d’experts et de personnel de santé publique en Ouganda. L’organisation prévoit également de débloquer un million de dollars pour soutenir les efforts de lutte contre cette épidémie virale.
Sam Kitha D.