Beni : des stratégies mises en place par le comité local de sécurité pour mettre fin à la criminalité à Oicha !

La situation sécuritaire en commune d’Oicha était au centre de la réunion du comité local de sécurité élargie ce vendredi 30 mai 2025. Plusieurs décisions ont été prises pour faire face à la criminalité urbaine dans ce chef-lieu du territoire de Beni.

C’est au bureau de cette municipalité que cette réunion s’est tenue. D’entrée de jeu, les participants ont énuméré les causes de la criminalité urbaine en commune d’Oicha. Elle est caractérisée par des enlèvements d’enfants, les assassinats ciblés et les cambriolages diurnes et nocturnes. D’aucuns pensent que cette situation est due à la présence dans la commune d’Oicha de malfrats arrêtés il y a peu, puis malheureusement libérés par la justice.

Aussi, la présence des personnes qui se nomment Wazalendo, ainsi que les brebis galeuses dans l’armée et la police, mais aussi l’ouverture des fumoirs dans les quartiers, ont été mises en cause. Pour les chefs de base, plusieurs fumoirs et maisons de passe sont entretenus par les dépendants des éléments de l’ordre et de la défense. Cette hypothèse est soutenue par la société civile/noyau d’Oicha qui pense que la police n’arrive pas à sceller ces fumoirs ainsi que les maisons closes, parce qu’ils fonctionnent sous le label des services de sécurité.

La crise de confiance entre les composantes de la société civile et l’autorité communale a été évoquée aussi comme facteur qui ne permet pas à la communauté de contribuer à la sécurité de la commune d’Oicha. Pour faire face à cette insécurité, les participants à cette réunion du comité local de sécurité élargie aux composantes de la société civile ont proposé certaines pistes de solution. Il a été demandé aux détenteurs des espaces verts dans les quartiers habités de procéder au déboisement pour ne pas permettre aux bandits d’opérer dans ces endroits car, selon ce comité, les deux derniers cas d’assassinats ont été exécutés à côté des espaces verts.

La structure citoyenne a demandé au bourgmestre de renforcer le mécanisme de surveillance à base communautaire et le système d’alerte autour des chefs de quartiers pour réduire les incidents sécuritaires. Chacun a été appelé à surveiller le mouvement de son voisin, ce qui implique la vigilance et les alertes auprès des chefs de base.

Le conseil local de sécurité de proximité sera réactivé autour de l’autorité locale pour permettre la surveillance à base communautaire. Les services de défense et de sécurité promettent de s’y impliquer pour la mise en œuvre du plan d’action ressorti de cette assise.

Wynnie LUSENGE

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