Beni – Journées villes mortes : les organisateurs dénoncent le dérapage des services de sécurité

Suite et fin ce mardi 8 octobre, des journées villes mortes en ville de Beni, province du Nord-Kivu. Malgré la reprise timide des activités économiques, les activités scolaires sont restées paralysées au centre-ville.

Le Front pour Beni, organisateur des journées villes mortes, se félicite de la réussite de son action. Mais il dénonce ce qu’il qualifie de dérapages orchestrés par des services de sécurité qui ont scellé les boutiques des opérateurs économiques qui n’ont pas ouvert leurs portes le premier jour.

Malgré la clôture de ces deux journées sans activités, les manifestants promettent d’intensifier les autres actions jusqu’à obtenir la fin de l’état de siège et la libération de certains acteurs politiques et leaders d’opinion de Beni qui sont en détention.

Les avis des habitants sont divergents par rapport à ces journées villes mortes. Pour les uns, cela poussera les autorités compétentes à agir et voir comment répondre aux recommandations de la population. Ils rappellent qu’entrer en grève est un droit de la population. Pour les autres, c’est un passe-temps vu que depuis des années, des grèves organisées n’ont jamais eu d’impact positif.

Précisons que les boutiques et magasins scellés lundi sur ordre du maire de Beni ont été descellés le même jour dans la soirée, indique une source de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC-Beni).

Milan Kayenga depuis Beni

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