Beni-Vol de cacao par des enfants au marché central d’Oïcha : ces propositions des internautes de la radio Moto Oïcha pour contrer ce phénomène

Le système de vol de cacao par des enfants au marché central d’Oïcha ne laisse pas indifférents les abonnés de la page Facebook de la Radio Moto Oïcha.

Ils sont environ une quarantaine d’enfants réunis en association pour voler des cacaos étalés au soleil au marché d’Oïcha et passent leurs nuits dans des caniveaux autour des dépôts d’achats à la recherche de ces produits. Que devons-nous faire pour mettre fin à ce phénomène ? Voilà la question posée sur la page Facebook de la Radio Oicha Oïcha pour recueillir les réactions de ses abonnés.

En commentaire, Monsieur Charité Muke lance une série de réactions en soulignant l’importance pour les parents d’envoyer leurs enfants à l’école et de prendre leurs responsabilités pour mettre fin à ce phénomène. « Que les parents envoient leurs enfants à l’école. Aussi, qu’ils prennent leurs responsabilités », insiste-t-il, en soulignant également la nécessité d’informer les parents lorsque leurs enfants sont interpellés pour vol.

Rabby Nguma renchérit en affirmant que les parents doivent encourager leurs enfants à aller à l’école, rappelant que l’éducation de base est gratuite et obligatoire en République Démocratique du Congo. Il appelle également à une prise de conscience collective pour identifier ceux qui achètent du cacao auprès des enfants.

Rogatien Kakule met, de son coté, l’accent sur la nécessité d’identifier les familles des enfants impliqués dans ce phénomène de vol de cacaos en commune d’Oïcha. Il propose que ces familles soient interpellées afin d’encadrer correctement leurs enfants et de leur offrir un soutien adéquat.

Jean Katembo évoque, par ailleurs, la gravité de la situation, soulignant que la responsabilité est partagée entre les parents, les enfants et le gouvernement. Il attribue cette situation aux conséquences de la guerre et appelle à la création de centres d’encadrement pour aider ces enfants traumatisés, qui se retrouvent souvent sous pression en raison des difficultés économiques rencontrées par leurs familles.

« À mon humble avis, le gouvernement doit multiplier les centres d’encadrement pour ces enfants, qui sont certainement traumatisés par les affres de la guerre et subissent la pression de la responsabilité précoce, car leurs parents n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins suite à la guerre qui les a chassés de leurs champs », a-t-il écrit en réponse à la question de notre rédaction.

Shukuru Muhinduka, un autre internaute, propose une approche plus directe. Selon lui, si la police réussit à interpeller quelques-uns de ces voleurs et à les présenter devant la presse, cela pourrait décourager d’autres enfants de s’engager dans cette activité illégale.

De son côté, Joël Kabunga critique l’incompétence des organisations de défense des droits des enfants face à cette situation, suggérant qu’une meilleure intervention est nécessaire pour protéger ces jeunes vulnérables.

Pour sa part, Archange Mavoko pense que le fait que ces enfants passent des nuits dans des caniveaux rend difficile la recherche d’une solution adéquate pour mettre fin à ce phénomène. Il attribue la faute aux parents, leur rappelant que chaque parent devrait connaître l’emplacement de son enfant pendant la nuit.

Sam KITHA D.

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