La vigilance devrait s’accentuer en cette période pluvieuse afin d’éviter les cas de noyade dans la commune d’Oïcha et ses environs. C’est le message lancé par la Croix-Rouge locale, au lendemain de la mort tragique d’une fillette dans le quartier Bakaiku.
Selon cette organisation humanitaire, la petite fille, âgée d’environ sept ans, a été emportée par les eaux après une forte pluie. L’incident relance les inquiétudes concernant l’état des ponts et des caniveaux dans plusieurs quartiers d’Oïcha.
À travers Philip Bonne Année, officier supérieur et encadreur principal, la Croix-Rouge d’Oïcha rappelle que les ruisseaux et rivières débordent fréquemment pendant cette saison, causant des dégâts matériels et parfois humains. Elle signale également qu’à la rivière Mamundioma, passant par Mamiki non loin du PK7, quatre personnes ont été sauvées de justesse lors d’un autre incident similaire.
« Pendant cette période d’accroissement des eaux et des rivières, il y a un problème parce qu’il y a des ponts qui s’écroulent, des eaux stagnantes. Le 31 octobre 2025, une jeune fille s’est noyée dans la rivière vers Mabapula. Il y a aussi trois personnes qui ont failli tomber dans l’eau, dans la rivière Mamundioma, parce que, vous le savez, là-bas, les gens ne passent pas correctement. Et cela représente un danger », prévient-il.
La structure appelle les parents à plus de responsabilité, notamment à surveiller leurs enfants avant, pendant et après la pluie. Quant aux chefs de base, ils sont invités à s’assurer du bon état des ponts reliant les différentes avenues afin d’éviter d’autres drames.
« Aux parents, il faut bien garder les enfants pendant la pluie. Ce n’est plus le moment pour que les enfants sortent sous la pluie. Même lorsqu’il pleut, il ne faut pas qu’ils sortent à l’extérieur. Les enfants doivent être bien protégés. Nous interpellons les chefs de base afin qu’ils surveillent correctement, mais aussi toute la population. Lorsque nous constatons qu’il y a des crues et que les ponts sont mal construits, et que les gens veulent quand même y passer, cela pose un grave problème. C’est pour cela que nous recommandons de bien examiner ces ponts et de les construire correctement », ajoute-t-il.
Les cas de noyade sont devenus récurrents à Oïcha, et les enfants en sont souvent les principales victimes.
Jean-Claude Mbafumoja