Beni: les activités socio-économiques partiellement paralysées ce lundi

Les activités socio-économiques et scolaires sont partiellement paralysées depuis le matin de ce lundi 7 octobre en ville de Beni. C’est une conséquence des journées ville morte décrétées par le Front pour Beni, une synergie regroupant les forces politiques, les mouvements citoyens et groupes de pression.

Les manifestants affirment réclamer la libération de prisonniers politiques et la fin de l’état de siège. C’est depuis dimanche soir que des groupes de jeunes ont commencé à barricader certaines artères dans quelques coins chauds de la ville de Beni.

D’autres barricades ont été érigées sur les grandes artères, notamment le boulevard Nyamwisi, le centre commercial de Matonge et sur la RN44, axe Beni-Mangina, ce lundi matin, empêchant ainsi la circulation des véhicules.

Des éléments de la police déployés sur le terrain tôt le matin de ce lundi se sont chargés d’évacuer les barricades pour permettre la libre circulation dans la ville. Quelques groupuscules de manifestants se sont vus dispersés par des coups de feu tirés par les forces de l’ordre cet avant-midi.

Ces altercations ont été à la base d’une paralysie des activités économiques et scolaires dans le centre-ville. Plusieurs écoles ont été contraintes de renvoyer leurs enfants à la maison.

Le Front pour Beni a décrété deux jours de grève pour réclamer la libération de quelques acteurs politiques et des partisans des mouvements citoyens arrêtés à Beni il y a quelques jours.

La veille du début des journées ville morte, le maire policier a appelé la population à vaquer librement à ses occupations en mettant aussi en garde ceux qui vont tenter de troubler l’ordre public.

Milan Kayenga depuis Beni

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