Beni : les habitants d’Oicha réussissent à se construire un forage d’eau grâce aux cotisations mensuelles
L’argent gardé en caisse de la gestion d’eau potable en commune d’Oicha sera bientôt utilisé pour la construction d’un point d’eau au quartier Pakanza. C’est ce qu’a annoncé la société civile noyau d’Oicha à la presse ce mercredi 25 septembre 2025.
Le besoin en eau potable en commune d’Oicha reste très élevé malgré la présence de forages construits par des partenaires de l’État et des particuliers. C’est le constat fait lors d’une réunion d’évaluation de la gestion d’eau dans cette commune, organisée le mardi 24 septembre 2024 sous l’initiative du bourgmestre d’Oicha et de ses partenaires.
De 2021 à 2024, le collectif pour la gestion des points d’eau en commune d’Oicha a réussi à réunir 13 513,75 dollars. Cependant, cette somme est jugée insuffisante pour la construction du forage prévu dans le quartier choisi.
Richard Kirimba, premier vice-président de la société civile du territoire de Beni et premier conseiller de la SOCIV noyau d’Oicha, a précisé que la construction d’un point d’eau répondant aux besoins de la population nécessite environ 17 à 18 mille dollars. Pour y parvenir, chaque ménage du quartier Pakanza, où le projet sera exécuté, devra contribuer à hauteur de 2 mille francs avant le mois de novembre. Richard Kirimba ajoute que ce projet s’étendra à d’autres quartiers de la commune au fil du temps.
« On commence par le quartier Pakanza, la population de la cellule Nduani souffre beaucoup. Le prochain tour, ce ne sera plus Pakanza, l’assemblée a décidé qu’à partir d’aujourd’hui, les ménages qui n’ont pas encore donné leurs contributions mensuelles s’en acquittent. À part ces deux mille francs mensuels, on a décidé que la population de Pakanza va donner sa contribution locale à 2000 FC par ménage », dit-il.
Avant la construction des forages et d’autres points d’eau à Oicha, notamment pendant les périodes de sécheresse, les habitants éprouvaient des difficultés à s’approvisionner en eau potable. Certaines sources d’eau se tarissent même et sont en voie de disparition.
Nicole Kitambala
Laisser un commentaire