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Beni: nouveau bourgmestre de mangina, conscient des défis qui l’attendent

Asseoir une bonne gestion financière pour épurer les dettes et lutter contre l’insécurité, les deux font partie des défis que tentera de relever le nouveau bourgmestre de la commune de Mangina. Il l’a révélé lors d’une interview accordée à radio Moto Oicha ce mardi 1er octobre 2024, au lendemain de sa prise de fonctions. Revenant à sa gestion de la commune d’Oicha, Kikuku Nicolas a également mentionné des difficultés rencontrées les sept dernières années.

Sept ans, c’était toute une vie à la tête de la commune d’Oicha. Un passage avec des réalisations que Kikuku Nicole n’oubliera pas. Il se souvient entre autres de la construction de ponts et des plaidoyers en faveur de l’adduction d’eau potable.

Mais tout n’a pas été rose, Kambale Kukuku Nicolas a rencontré aussi des difficultés durant son mandat. Il cite principalement l’insécurité qui a contraint ses administrés, en majorité cultivateurs, à abandonner leurs champs.

Aussi, il évoque une série de campagnes d’intoxication auxquelles il a dû faire face dans sa gestion, ce qui, dit-il, a affecté la collaboration entre la population et les autorités.

La grande difficulté, c’est que notre population n’est pas en train de vivre comme avant. Cette population est coupée des champs or elle à quatre-vingt-seize % agricultrice. À part cela, on pouvait avoir des intoxications, de mauvaises communications, des gens qui ne communiquaient pas la vérité. Cela faisait que la population était un peu en détresse et cela coupait parfois les relations entre les autorités et la population”, a-t-il déclaré.

À Mangina, où il va exercer ses nouvelles fonctions de bourgmestre, Kambale Kukuku Nicolas dit avoir déjà une idée des défis qui l’attendent. Il sait déjà par où commencé : il va, avant tout assoir une bonne gestion financière. Une comptabilité bien assise, avec des outils de gestion financière lui permettra, selon lui, de maximiser les recettes de la commune et régler toutes les dettes qu’il a héritées.

 » J’ai compris qu’il faut très rapidement asseoir des outils de gestion des finances pour essayer de de prendre le système puisque moi dans mes principes, j’ai toujours dit qu’il ne faut pas que les gens pensent que c’est l’État qui doit s’en prêter. Moi, ça c’est révolu, ce n’est pas ce qui est dans ma tête. Alors, je vais faire de mon mieux pour que nous puissions arriver à asseoir les outils qui vont épurer les dettes et commencer à travailler comme une entité vivante”, a-t-il indiqué.

À Oicha comme à Mangina, l’insécurité reste un grand défi à relever par les nouveaux animateurs de ces communes. Les populations, quant à elles, attendront des solutions aux différents défis du moment, sur lesquels elles jugeront leurs dirigeants.

Sam Kitha D.

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