Les dialogues communautaires devraient être organisés dans différentes parties de la chefferie de Bashu, territoire de Beni au Nord-Kivu, dans le but d’identifier les causes de l’insécurité grandissante dans cette partie du territoire de Beni.
C’est le souhait de la société civile locale, suite à la volatilité de la situation sécuritaire caractérisée principalement par des cas d’assassinats. Les forces vives trouvent inadmissible que les civils périssent sans aucune réaction des autorités ayant, dans leurs responsabilités, la sécurité de la population.
Dans une sortie médiatique ce mercredi 13 novembre 2024, la société civile, par l’intermédiaire de son président, fait état de plus de dix personnes assassinées en l’espace d’un seul mois dans le groupement Malio. Face à l’inaction des services de l’État, les forces vives dénoncent leur incompétence. C’est ainsi que Maître Maombi, son président, opte pour l’organisation des dialogues communautaires pour trouver une solution à ce problème.
« Dans l’intervalle d’un mois, on enregistre plus de dix cas d’assassinat de la population. Nous recommandons aux autorités compétentes, surtout aux services de sécurité de la chefferie des Bashu, de faire de leur mieux afin de dénicher les auteurs des actes d’insécurité. Il faut pouvoir organiser des dialogues francs entre les couches sociales pour parler de la sécurité dans le groupement Malio », propose cet activiste de la société civile.
Il faut noter que depuis quelques mois maintenant, le groupement Malio fait face à une montée de l’insécurité. Les civils y sont tués par armes blanches et armes à feu par des hommes armés qui restent encore à identifier.
Tsongo Kamala, depuis Bashu