Dans la nuit du 12 au 13 décembre 2024, la chefferie de Banyali Tchabi a été le théâtre de violences meurtrières attribuées aux terroristes des Forces Démocratiques Alliées (ADF).
Selon Christophe Munyanderu, défenseur des droits humains au sein de l’organisation Convention pour le respect des droits humains (CRDH), antenne d’Irumu, cette incursion, qui a principalement ciblé les villages de Banzingi et de Vabuluso, a causé la mort de trois civils. Il ajoute que deux autres civils ont été gravement blessés et qu’une adolescente de 14 ans a été enlevée.
Les premières informations font état d’une attaque ciblée à Banzingi, où trois femmes ont été tuées. Les assaillants se sont ensuite dirigés vers Vabuluso, un des villages du groupement Boyo, augmentant la terreur dans la région.
Cette série d’assauts inquiète la communauté locale et les défenseurs des droits de l’homme. En réponse à ces atrocités, la population a appelé à un renforcement de la présence militaire dans la région.
Pour rappel, lors d’une récente visite de l’administrateur militaire du territoire d’Irumu, Siro N’Simba Bonga Jean, les habitants ont exprimé la nécessité d’un déploiement urgent des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour sécuriser la chefferie de Banyali Tchabi. Ils ont également sollicité l’établissement de postes militaires aux alentours de Katanga, Vabuluso, ainsi qu’à l’entrée de Vukaka, au niveau de Bwakadi.
Sam Kitha D.