
RMO/Edgar MATESO, vice président de la SOCIV, du Nord-Kivu/Ph. de tiers
La société civile forces vives du Nord-Kivu est revue sur la question de la levée de la mesure du couvre feu sur toute l’étendue de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Cette structure citoyenne qualifie cette levée du couvre feu dans la ville de Goma seulement d’une mesure discriminatoire. Edgard MATESO, son vice-président, estime que le couvre feu n’a apporté que les tracasseries et des arrestations arbitraires à lieu et place de la paix et la sécurité. Il affirme qu’au nom de cette mesure, certains éléments de défense et de sécurité se livrent à la tracasserie et rançonnent la population, abandonnant ainsi leur mission de sécurisé cette population.
« Cette mesure à montré ses limites depuis son instauration, d’autant plus que rien n’a changé en matières des criminalités urbaines et des incursions rebelles » a-t-il dit.
Edgard KATEMBO MATESO, a par ailleurs, exprimé le besoin de la levée du couvre feu dans toute la province, après la ville de Goma. Cet animateur de la société civile du Nord-Kivu, a en outre, indiqué que le couvre feu restreint la participation de la population au processus de paix et de sécurité dans la province. Il pense que les citoyens doivent circuler librement pour repérer les mouvements suspects de l’ennemi de la paix, que de rester enfermés dans les maisons.
Disons que le gouverneur militaire du Nord-Kivu, a dans un arrêté provincial, levé la mesure du couvre feu sur toute l’étendue de la ville de Goma, mais elle reste maintenue dans d’autres parties de la province.
Samy KITHA DESIRE