Les activités socio-économiques sont de nouveau restées paralysées mardi 27 septembre 2022, deuxième jour et dernier décrété par la société civile et mouvements citoyens dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Sur places, les boutiques et les magasins sont restés sans ouvrir les portes en dépit des appels lancés par le maire de Goma et le gouverneur militaire à la population pour reprendre les activités après le premier jour de ces journées «ville morte ».
Coté MAJENGO, l’un des lieux chauds de la ville de Goma, un jeu de Ping-pong a opposé les éléments de la police et les jeunes qui tentaient barricader les artères principales et s’apprenaient aux bus de transport en commun. Consécutivement à cette situation, des coups de balles ont retenti dans ce coin de la ville, cela pour tenter calmer la tension par la police.
Contactée la société civile, parle des journées réussies à 90% et félicite la population qui a respecté le mot d’ordre ces journées « ville morte ». Ces structures citoyennes appellent la population à demeurer prête pour les futures actions qui seront projetées dans l’avenir jusqu’à ce que leur cause trouve une réponse favorable.
Pour rappel, ces organisations de la société civile et mouvements citoyens ont appelé à deux journées « ville morte » lundi 26 et mardi 27 septembre en ville de Goma. Ils réclament le départ immédiat de la MONUSCO, la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et ituri, et enfin la libération de la cité frontalière de Bunagana occupée par le Rwanda sous couvert du M23.
John TSONGO THAVUGHA