Bavure de la Monusco à Kasindi : la société civile de Ruwenzori écœurée par le délaissement des victimes
La société civile du secteur de Ruwenzori est revenue sur le passage forcé de la Monusco à la frontière de kasindi plus d’un mois après cet incident.
Devant la presse, le président de cette structure citoyenne a déploré le silence des autorités congolaises et celles de Nations Unies face aux désarrois des victimes de cette barbarie. Ricardo RUPANDE affirme que les victimes de cette mésaventure demeurent abandonnées à leur triste sort.
La société civile du secteur Ruwenzori dit attendre impatiemment la justice dans cette affaire. Elle indique être écœurée par l’obscurité qui persiste dans ce dossier. La structure citoyenne exige, en outre, réparation dans l’immédiat en faveur de victimes de cette bavure. Elle déplore le fait que les Nations unies qui sont censées protéger et respecter les droits de l’homme s’en donnent aux actes meurtriers et de violences.
« Si les nations unies peuvent être les premières à violer les droits de l’homme, que deviendra-t-il pour les pays sous développés comme la RDC? », s’interroge Ricardo RUPANDE.
Rappelez-vous, l’avant midi de dimanche 30 juillet dernier, les casques bleus de la MONUSCO ont cassé la frontière Congolo-Ougandaise de Kasindi et ont traversé de force pour la RDC. Des altercations s’en étaient suivies entre les jeunes et ces éléments de la mission aunisienne en RDC. Ce jour, quatre civils étaient tués et plusieurs autres dégâts majeurs enregistrés. Des conséquences de cet incident se font sentir dans la communauté locale jusques maintenant.
Richard MAKULUMBE
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