Beni : un climat de paix règne à nouveau entre les élèves et les déplacés de guerre dans une école à Oicha
Les élèves de l’Institut Mabalako et déplacés de guerre vivant dans les salles de classes de cette école s’engagent à résoudre paisiblement leurs différends, en vue d’une cohabitation pacifique dans cette école officielle, fonctionnant à Oicha dans le quartier Pakanza.
En effet, mercredi 19 avril dernier, ces déplacés étaient en séance d’autosensibilisation, pour adopter un comportement responsable pouvant mettre un terme définitif à cette crise. Cela intervient au lendemain des échanges qui se sont déroulés entre eux, au tour du bourgmestre de la commune.
Le matin avant les heures de cours, les hommes et femmes déplacés vivant dans ces salles de classes étaient en réunion. Il était question de se convenir sur l’attitude à prendre pour éviter de gêner les élèves. Actuellement les élèves et déplacés parlent le même langage, ce qui réjouit Monsieur KALOKONA KASEKU Amelwa, président du comité de déplacés dans cette école secondaire qui ne savait plus sur quel saint se vouer, suite à l’exigence de ces apprenant.
De son coté, le comité d’élèves de l’institut Mabalako salue le comportement affiché déjà ce premier jour par ces déplacés. Son président Mathieu Musanza recommande, cependant, le retrait de ceux qui seraient des faux déplacés et qui, selon lui, logent dans les salles de classes seulement pour profiter de l’aide humanitaire.
Disons que les activités scolaires se sont déroulées normalement ce mercredi 19 avril 2023 à l’institut Mabalako et au complexe scolaire Mukakira. Pour rappel, cette crise de cohabitation entre déplacés et élèves était au centre des échanges mardi dernier entre les parties en conflits au tour de l’autorité communale, à son office de travail. C’était au lendemain de la suspension des activités scolaires, par les élèves de l’institut Mabalako qui exigeaient le retrait des déplacés de leurs salles de classes. Ils les ont accusés de semer le désordre dans leur cour scolaire, surtout l’insalubrité.
Nganga Victor
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