
RMO/GOV. Nord-Kivu/Ph. Tiers
Les activités socio-économiques sont restées paralysées dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu ce lundi 26 septembre 2022, première journée ville morte décrétée par la société et les mouvements citoyens pour exiger le départ de la MONUSCO, la levée de l’Etat de siège et la reprise de la cité de BUNAGANA occupée par la rébellion du M23.
Consécutivement aux tensions vécues dans la partie Nord de la ville Volcanique Goma, la police a crépité plusieurs balles réelles pour tenter calmer la situation.
Face à cette situation, le gouverneur militaire NDIMA constant a visité les établissements publics pour s’assurer de l’effectivité des activités. À la mairie de Goma, l’autorité provinciale a appelé la population à reprendre les activités. L’exécutif provincial a par la même occasion invité la population d’éviter à céder à la manipulation d’un petit groupe de gens qui vise à déstabiliser la ville.
Pour renforcer le message de sensibilisation du gouverneur, le commissaire supérieur Principal Kabeya MAKOSA maire de la ville de Goma a dépêché une équipe de sensibilisation sur terrain en rapport avec les villes mortes décrétées. Avec des mégaphones à main, ces personnes ont rappelé à toute la population la nécessité de vaquer librement à leurs activités socio-économiques, sans tenir compte de ces déclarations.
Pour sa part, la population dit être favorable à reprendre les activités si l’autorité urbaine sera en mesure de sécuriser son économie visée par les manifestants.
Rappelons qu’en dépit de l’interdiction des manifestions sur toute l’étendue de la ville de Goma, la société persiste et appelle la population à observer une deuxième journée ville morte pour ce mardi 27 septembre 2022. Objectif : mettre fin à l’état de siège, exiger le départ de la MONUSCO sur le sol congolais et obliger l’armée à lancé des offensives contre les rebelles du M23.
John TSONGO THAVUGHA