EMISSION DROIT DE SAVOIR SUR RADIO MOTO OICHA DIMANCHE 05 DECEMBRE 2021
L’armé ougandais est depuis une semaine sur le sol congolais. C’est pour une mutualisation des forces ougandaises à celles des FARDC en fin de mettre fin à l’hémorragie sécuritaire qui se vit à l’Est de la République Démocratique du Congo, une insécurité causée par les rebelles ougandais de l’ADF qui sont devenus commun aux deux pays. Certains élus nationaux des provinces où les gens sont massacrés, d’autres pris en otage aux jours les jours depuis au moins plusieurs années, soutienne la mesure.
Jeudi dernier à Kinshasa, les deux armées ont annoncé que les Forces spéciale des Forces armées de la RDC appuyées par les unités spéciales des Forces de défense du peuple ougandais, UPDF avaient pilonnée certains camps rebelles dans la zone de Watalinga à l’aube du 30 Novembre. L’annonce était faite dans un communiqué signé le même jeudi à Kinshasa par le porte-parole des FARDC, le générales major Léon Richard KASONGA, et à KAMPALA par le général de brigade Flavia BYEKWASO, porte-parole de l’armée ougandaise UPDF. Le porte-parole du gouvernement congolais, lui, venait d’annoncer avec précision mercredi dernier que les FARDC travaillent ensemble pour, d’une part, partager les renseignements et, d’autre part, envisager des actions ciblées et concertées pour mettre fin à un ennemi commun, les terroristes ADF.
Tout en comprenant les craintes et préoccupations de la population congolaise, le ministre de la communication, Patrick MUYAYA avait affirmé que le gouvernent est conscient de la gravité de ce choix et qu’il assume, afin de faire jouer à la RDC son rôle de moteur de développement pour la région des Grands Lacs et le continent africain. Pour sa part, le porte-parole militaire avait dit que, ces frappes d’artilleries étaient dirigées en pleine foret là où étaient cachés ces éléments terroristes et non pas dans des villages où la population civile vaque librement à ces occupations.
Au_ niveau local, la coalition LAMUKA de Martin Fayulu par l’entremise de son porte-parole en territoire de Beni, Pascal MWAMI BULEMBO a indique que cette mesure était déjà bien avant proposée par les scientifique du pays. Il a ajouté que la loi internationale autorise qu’un pays poursuive son ennemi jusqu’où il loge même si c’est en étranger. Ce politologue de formation a expliqué qu’aucune poursuite judiciaire n’est envisageable dans ce sens. Pour lui, l’Ouganda devrait déjà intervenir même sans demandé une autorisation quelconque à la RDC. Pour sa part, Maitre Achille KAPANGA, notable et ancien maire de Beni, il faut que tout le monde soutienne cette démarche. Pour lui, il ne faut pas suivre tous ces politiciens qui parlent d’une éventuelle concrétisation de la balkanisation.
La question qui se pose dans cette émission Droit de savoir est celle-ci. Est ce que la mutualisation de forces UPDF-FARDC est salutaire à l’Est de la RDC ?
Avec cette mutualisation des forces ougandaises et congolaises, est-ce que la population longtemps meurtri à Beni et Ituri peut espérer à la paix ?
Entre les ougandais et les congolais qui commande qui ?
La MONUSCO est là depuis plusieurs années avec un grand nombre d’au moins 20 000 Casques bleus, toujours au cotés des FARDC, mais ça n’a pas marché. Est-ce que le nombre des soldats ougandais est suffira pour donner un meilleurs résultat ?
Voila ce qu’on va tenter de comprendre au sein de cette émission débat Droit de savoir sur RADIO Moto Oicha.
Et pour en parler, je reçois dans ce studio :
- Mr Josué BASHI, Juriste et analyste indépendant des questions politiques.
- Mr Pascal MWAMI BULEMBO, politologue de formation et cadre de la plate forme politique de l’opposition LAMUKA de Martin FAYULU en territoire de Beni.
- Mr BORIS MAELEZO, député nationale honoraire et notable de la chefferie Watalinga en territoire de Beni. C’est sur la ligne téléphonique. Il intervient depuis Kinshasa.
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