Plusieurs écoles primaires et secondaires de Mabasele, quartier situé à l’Ouest de la commune d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni ont été contraintes de se délocaliser vers d’autres endroits jugés sécurisés. C’est après les attaques armées en répétition attribuées aux rebelles des forces démocratiques et Alliées (ADF) dans ce coin de la commune.
Selon le révérend pasteur KAKUTU ESENI, responsable de l’église CECA20 Mabasele et habitant de la place, cette insécurité occasionne des perturbations intempestives des cours. Ce serviteur de Dieu s’inquiète de ce que deviendra Mabasele dans l’avenir d’autant plus que le quartier devient de plus en plus fantôme.
« Cette menace rebelle occasionne des perturbations intempestives des cours, dune part. De l’autre, la réduction sensibles des effectifs des élèves, poussant ainsi certaines écoles à se délocaliser, de peur de fermer leurs portes » a-t-il expliqué à Radio Moto Oicha.
Cette délocalisation des écoles dans la partie Ouest de la commune d’Oicha inquiète aussi au plus haut niveau la notabilité de Mabasele. Monsieur Christian MITHAVO, un des notables, souligne qu’à lieu et place du développement, le quartier enregistre plutôt un recul. Il pense que cette situation nécessite l’implication des autorités compétentes.
Disons que depuis environ un an, au-moins 5 écoles sur les 12 qui œuvraient à Mabasele, ont été délocalisées pour des milieux estimés en sécurisé. Il s’agit par exemple de l’Institut Kolikoko, Safina, Maleki, l’école primaire Oicha de SEPAC et d’autres.
Victor NGANGA