Beni : à Samboko Tsani-Tsani, les cultivateurs s’insurgent contre les vols de récoltes, le chef de secteur de Beni-Mbau réagit !

Le village de Samboko Tsani-Tsani, situé à l’ouest de May-Moya, fait face à une recrudescence des vols de produits agricoles depuis plusieurs mois. Les cultivateurs de la place expriment leur ras-le-bol face à cette situation qui perdure. La société civile locale soutient ces dénonciations et propose une formation des jeunes du village pour sécuriser les champs. Une initiative saluée par le chef de secteur de Beni-Mbau, qui reconnaît l’ampleur du problème.

À Samboko Tsani-Tsani, dans le secteur de Beni-Mbau, le vol des produits agricoles, en particulier du cacao, est sur toutes les lèvres. Les habitants, pour la plupart cultivateurs, peinent à profiter de leurs récoltes, régulièrement volées par des inconnus. Déstabilisés, ils expriment leur ras-le-bol face à cette situation qui s’éternise.

Le président de la société civile locale, Kasereka Nzanzu Jadot, dresse un tableau sombre des pertes subies par les cultivateurs. Il propose des mesures concrètes pour mettre fin à ces vols, notamment en renforçant la sécurité autour des champs.

«Le vol de cacao perdure ici à Tsani-Tsani et ses environs. Les voleurs dérobent le cacao, les gros michelin, ils parviennent même à voler du sombé et du manioc. Pour mettre fin à ces vols, nous allons recruter des jeunes courageux qui seront formés par les autorités afin de nous aider à sécuriser nos champs. Ces jeunes viendront de la communauté et suivront une formation avant de commencer à travailler », a-t-il indiqué.

Ce problème a également été abordé lors d’une réunion locale de sécurité, présidée par le chef de secteur de Beni-Mbau. Lors de son intervention, Kasereka Malisava Jean-Bosco a reconnu les souffrances des agriculteurs, victimes de ces vols répétés.

Il a annoncé des mesures fermes, précisant que tout voleur appréhendé devra être transféré à Beni pour y être jugé. Il a également instruit les OPJ d’éviter tout arrangement local visant à libérer un voleur sans être jugé.

« Les commandants doivent suivre l’instruction de leur hiérarchie. Tout voleur des produits agricoles doit être transféré à Beni. Les arrangements locaux doivent cesser », a-t-il insisté.

Le chef de secteur a également déploré l’attitude de certains jeunes, accusés de voler les produits champêtres. Il a exprimé sa déception de les voir exceller dans cette mauvaise pratique au lieu de travailler et d’investir pour leur avenir.

Sam Kitha D.

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