Une panique généralisée a été vécue l’après-midi de ce mercredi 16 octobre 2024 dans la partie Est de la commune d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni. Cette situation a fait suite à l’audition des coups de balles en provenance de la cellule ALIAKE au quartier Bakaiku. Un soldat des FARDC s’est tiré dessus et la mort s’en est suivie, pour des raisons non encore connues.
L’élément des FARDC qui s’est tiré dessus l’après-midi de ce mercredi 16 octobre 2024 autour de 16 heures était commis au poste de garde du centre hospitalier Maman Muponyaji en cellule des Martyrs. D’après les informations recueillies sur place, le soldat Kathembo John Saanane, de deuxième classe du 33ème régiment d’intervention rapide, s’est tourné le canon, on ne sait pour quelle raison jusqu’à présent.
Au poste de garde, il était avec un de ses compagnons d’armes qui aurait été interpellé quelques minutes après pour raisons d’enquête. D’autres militaires aux environs, alertés surtout par le coup de balle qui venait d’ôter la vie, ont aussitôt crépité plusieurs balles en l’air. C’est ce qui a occasionné une panique chez les habitants de la partie Est de la commune d’Oïcha. Mais le calme est vite revenu dans le milieu, rassure KASONIA PELEKENYA, chef d’avenue des Martyrs B.
« C’est le militaire commis à la garde au poste du centre hospitalier Muponyaji qui s’est tiré dessus. Que la population s’apaise. Il aurait pris un verre de trop. Ne craignez rien et rentrez dans vos maisons », indique notre source.
L’audition de ces coups de balles a même perturbé la messe d’accueil des nouveaux catéchumènes qui avait lieu à ce moment au temple de la paroisse Saint-Esprit d’Oïcha. Plusieurs personnes ont quitté la messe au moment de la communion, les unes pour prendre la fuite, les autres pour s’imprégner de la situation, mais la messe a continué.
Les éléments des forces de défense et de sécurité, notamment la police et la police militaire, sont descendus sur le lieu pour le constat, avant d’ordonner la levée du corps du pauvre soldat, pour la morgue de l’hôpital général de référence d’Oïcha.
JC Mbafumoja et Nganga Victor