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Huit ans de Massacre : la société civile incite la population à déclarer  les  décès pour constituer des éléments de preuves

La société civile forces vives d’Oicha est revenue sur le bilan glaçant des  différentes attaques  et embuscades attribuées aux rebelles des forces démocratiques et Alliées (ADF)  dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa. Monsieur Isaac KAVALAMI, son président  déplore le silence du gouvernement congolais face à ce carnage qui décime des vies humaines depuis 2014.

Cet acteur de la société estime que justice doit être rendue  aux âmes perdues dans l’insécurité qui sévit à l’Est du pays. Il  appelle, a cet effet, population à avoir la culture d’enregistrer tout décès lié aux massacres ou des personnes disparues au service de l’Etat civil.

Le président de la société civile indique, que cela, constituera  des preuves qui pourront servir dans l’avenir devant les tribunaux  pour rendre justice à toutes les personnes tuées par les ADF. Il a en outre, invité les organisations des droits humains et l’autorité communale à accompagner ces victimes pour faciliter cette opération.

« Nous  appelons  la population de Oicha et environs  à la culture de déclarer tout décès de massacre ou des personnes  disparues après les attaques rebelles. Cette pratique permettra à constituer des preuves qui devront servir dans les jours avenir  pour que justice soit rendue aux personnes tuées » a-t-il dit à la radio Moto Oicha.

Contacté, un juriste de formation, a appuyé l’idée de la société civile, tout en  indiquant  que, si jamais la justice peut se saisir de cette situation, seuls les éléments de preuves peuvent appuyer les victimes. Monsieur Josué BASHIZI cite parmi ces éléments, le certificat de décès, les témoignages de rescapés et d’autres.

Disons que cela fait exactement 8 ans que les gens sont tuées, enlevées par le groupe terroriste ADF  aux cotés des véhicules, marchandises et maisons réduits à cendre.  La justice sera-t-elle rendue aux victimes de cette insécurité ?, L’avenir nous le dira !

Edwige RUHANGA et Samy KITHA

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