La zone de santé d’Oïcha, territoire de Beni, a entamé depuis lundi 17 mars dernier la campagne de distribution de masse du praziquantel, un médicament qui traite la schistosomiase, encore appelée bilharziose.
La schistosomiase est l’une des maladies tropicales négligées qui a fait plus de 1 200 victimes entre 2022 et 2024 dans cette entité sanitaire.
La distribution de ce praziquantel se poursuivra jusqu’au 20 mars 2025 et pourra continuer après les examens, explique Kule Kyusa Archip, infirmier superviseur chargé des soins préventifs en zone de santé d’Oïcha. Notre source appelle au calme en cas d’effets secondaires après la prise de ces médicaments.
« La plupart des écoles primaires ont commencé la distribution du praziquantel pour lutter contre la bilharziose. Après avoir pris ces médicaments, si vous les avez ingérés sans manger, vous pouvez avoir des douleurs abdominales, des maux de tête. Certains peuvent aussi vomir. Quand cela arrive, ne vous inquiétez pas, cela va passer. Quand on prend ce médicament, il faut manger suffisamment », conseille Kule Kyusa.
L’infirmier superviseur chargé des soins préventifs révèle qu’au moins 399 personnes étaient affectées par la schistosomiase, encore appelée bilharziose, en 2022, 367 en 2023 et au moins 452 en 2024 dans la zone de santé d’Oïcha. Kule Kyusa Archip annonce, au même moment, la distribution dans les prochains jours des médicaments contre l’onchocercose, appelée communément filaire. Une distribution lancée en ville de Beni mardi 18 mars dernier.
Nganga Victor Mbafumoja