Au moins 230 écoles primaires et secondaires sur 270 que compte la sous-division de l’EPST/Bulongo ont ouvert leurs portes à cette année scolaire 2022-2023.
Ces chiffres ont été livrés mercredi 7 septembre 2022 par le chef de cette entité éducationnelle. Monsieur Dominique KAMBALE SONDIRYA indique que 20 écoles sur le 40 qui ferment encore leurs portes, ont l’espoir de rouvrir cette même année. En dépit de l’insécurité qui se porte bien dans cette partie du territoire de Beni, l’ambiance de la rentrée de classe se fait sentir dans des écoles situées dans les grandes agglomérations. Parmi ces écoles, 7 ont rouvert cette année. Il s’agit essentiellement des écoles de la commune de Bulongo, fermées l’année dernière à cause de l’insécurité.
Le patron de l’enseignement de Bulongo et environs, souligne, en outre, que 14 autres écoles délocalisées dans les entités périphériques restent fonctionnelles dans de grandes agglomérations comme à Mutwanga et Bulongo, leurs milieux de délocalisation depuis l’année passée. Il précise que malgré la détérioration de la situation sécuritaire dans cette sous-division, les enseignants encadrent les apprenants qui se présentent dans des écoles.
L’autorité éducationnelle révèle tout de même que la rentrée est effective dans la sous-division de l’EPST/Bulongo. Il affirme que le débordement se fait déjà sentir dans des écoles fonctionnant dans de grandes agglomérations.
Par ailleurs, Dominique SONDIRYA a plaidé pour un accompagne des autorités habilitées pour rassurer les apprenants et enseignements de la situation sécuritaire. Il dit n’est pas être rassuré de la situation sécuritaire de son entité éducationnelle qui s’étend sur l’ensemble du secteur Ruwenzori. Le sous proved indique, en outre, que certaines écoles ont du mal à rouvrir dans plusieurs contrées.
Ces écoles qui peinent à rouvrir, sont, surtout, celles de l’axe Kilya-Halungupa et quelques unes de l’axe Masambo, des zones qui demeurent sous menace permanente de l’ennemi. Certaines de ces écoles fonctionnent dans les entités jugées en sécurité.
Disons que cette sous-division a été confrontée à l’insécurité grandissante l’année scolaire passée. Certaines écoles ont été délocalisées, d’autres encore n’ont pas fini l’année. Consécutivement à cette situation, plusieurs apprenants ont abandonnés les cours.
Richard MAKULUMBE à Oicha