Après la paroisse Saint-Joseph de Kasana-Eringeti, le sacrement de confirmation a été conféré aux élèves et catéchumènes ce dimanche 19 mai 2024. Ils étaient mille trois cent cinquante-six (1 356) élèves catéchumènes confirmés, venus des trois (3) paroisses du doyenné Nord B, notamment de la paroisse Saint-Esprit d’Oicha, Saint-Damien de Mabasele et Notre-Dame des Pauvres de Mbau qui étaient tous au temple de la paroisse Saint-Esprit.
À l’occasion de la fête patronale de cette paroisse, donc la Pentecôte, l’évêque du diocèse de Butembo-Beni a conféré le sacrement de confirmation à ces fidèles des trois (3) paroisses, au cours d’une messe qu’il a présidée. Pendant son homélie, l’Ordinaire du lieu a émis le souhait de voir les confirmés sortir du temple avec un changement remarquable prouvant la réception de l’Esprit Saint.
Dans la même prédication, Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech a rappelé aux heureux du jour qu’un chrétien vit de quatre vitamines. Il a notamment cité le baptême, la confession, la communion et la confirmation.
«La vie d’un chrétien repose sur quatre (4) vitamines. En numéro un nous avons le baptême, en deuxième position c’est la communion, avant cela, nous avons la confession, enfin c’est la confirmation. C’est donc le BCCC (Baptême, Confession, Communion et Confirmation). Vous devez sortir d’ici étant déjà transformés. De votre retour à la maison, que la mère, le père et les voisins sentent que tu n’es plus cet être là qu’ils ont connu le matin. À travers ce sacrement, vous devenez les disciples de Jésus-Christ. À partir de ce jour, c’est une grande tâche qui vous est confiée, celle de transformer tout ce qui vous entoure», a indiqué l’évêque du diocèse de Butembo-Beni devant une multitude des chrétiens venus pour l’occasion.
L’évêque de Butembo-Beni a enfin appelé les confirmés et tous les autres chrétiens à témoigner du Christ partout et dans toute leur vie.
À Eringeti-Kasana, cent trente-six (136) élèves et catéchumènes ont reçu le même sacrement le samedi 19 mai 2024. Parmi eux, certains déplacés de guerre.
Kavethya Mbusa Muyeye