« Le président de la République n’a jamais dit qu’il briguera un troisième mandat ». C’est la précision du secrétaire général de l’UDPS, invité du journal matinal de la RFI ce mardi 26 novembre 2024. Augustin Kabuy a accuse plutôt l’opposition et certaines confessions religieuses de propager des mensonges et de manipuler le peuple à ce sujet.
Le parti présidentiel insiste néanmoins sur le fait que l’actuelle constitution pose problème et doit être changée ou modifiée. Cette question serait également au cœur des discussions au sein des partis politiques, membres de l’Union Sacrée, où la position de certains leaders des partis se fait toujours attendre.
Révision ou changement de la constitution ? Le débat fait toujours polémique dans la classe politique congolaise. Ce mardi, en répondant aux questions de RFI, Augustin KABUYA, secrétaire général de l’UDPS, a souligné que certains articles de la constitution congolaise comportent des zones d’ombre ou se contredisent.
Il a cité spécifiquement les articles 215 et 217, qui évoquent respectivement la suprématie des accords internationaux sur les lois congolaises et l’abandon de la souveraineté. Pour lui, il n’est pas interdit à un peuple de réfléchir sur sa propre constitution.
Abordant la question d’un probable troisième mandat de l’actuel chef de l’État, KABUYA précise que Félix Tshisekedi ne l’a jamais évoqué. Il accuse l’opposition de lui prêter de fausses intentions évoquant de mensonges, d’intoxications et de la manipulation véhiculés par des opposants et certaines églises à ce sujet.
Selon Radio France Internationale, l’Union Sacrée est en pleine discussion sur une potentielle révision de la Constitution.La position des poids lourds de cette plateforme, dirigée par le président Tshisekedi, se fait toujours attendre.
Il s’agit notamment de Jean-Pierre Bemba, qui, d’après la radio France internationale, a demandé aux membres de son parti d’approfondir la réflexion et de soumettre des propositions sur la question. L’autre leader de cette plateforme, Vital Kamerhe, demeure silencieux.
Sam Kitha D.