
Des sentinelles doivent être placées partout dans les endroits publics en territoire de Beni. La recommandation est du responsable de la Police Nationale Congolaise district d’Oicha. Selon lui, c’est pour prévenir toute éventualité en matière d’engins explosifs. Il l’a dit ce Mercredi 12 Janvier 2022 au cours d’une interview accordée à la Radio Moto Oicha. Le commandant de la police dans le territoire de Beni appelle les responsables des écoles, églises et autres lieux trop fréquentés à redynamiser le système d’alerte et rassure que de son coté, des dispositions ont été prises pour faire face à cette situation.
Cette nouvelle stratégie de l’ennemie impose la vigilance d’abord dans les lieux publics, insiste le colonel Jean Pierre Wumbi AZALENDANIA. Le commissaire supérieur principal souhaite faire une police de proximité. Dans ce sens, il veut assister à la gestion de la situation sécuritaire ensemble avec la population : « Il faudra voir qui est à tes côtés et qu’est-ce qu’il fait. Si vous le voyez suspect, vous alertez la police. La police ne saura pas être partout à la fois. Nous demandons aux responsables des écoles, dans des églises, de chercher des sentinelles. Ils vont servir de fusible donc de système d’alerte dès qu’une sentinelle voit quelque chose qui ne va pas, il signale. Car la nuit l’ennemie peut venir poser une bombe dans une salle de classe et s’en aller », recommande le commissaire supérieur principal Jean Pierre Wumbi.
Les agents de forces de l’ordre et de sécurité sont en alerte maximale face à cette nouvelle menace de l’ennemi de la paix, rassure le numéro un de la PNC/territoire de Beni. « La police est là pour intervenir à tout moment. Nous avons des numéros verts, les appelle sont gratuits. Nous voulons que tout le monde soit vigilant. Nous déployons nos éléments chaque dans certains lieux publics comme le marché. La journée comme la nuit, la police est entrain surveillée », révèle-t-il.
Il précise tout de même que l’appareil testeur des métaux n’est pas un équipement propre à la police. Tout le monde ou toute institution peut s’en procurer, « Les testeurs ne sont pas des équipements militaires chacun peut les acheter. Nous voyons les éléments de sociétés de gardiennage les utiliser. C’est pour dire qu’il ne s’agit pas d’une arme », précise le commissaire supérieur.
Dans son message, le commandant PNC district d’Oicha a également insisté sur le mode de conduite de la population pendant période d’insécurité caractérisé par la découverte des engins explosifs dans certains endroits de Oicha et environs.