Les conducteurs des véhicules automoteurs s’inquiètent de la hausse du prix du carburant dans la ville de Beni. Dimanche après-midi, le prix du litre d’essence est passé de 3 500 FC à 4 000 FC à la pompe et 5 000 FC chez les petits revendeurs. Cette hausse a directement impacté le transport en commun dans la ville.
Quelques stations-service en rupture depuis dimanche après-midi ont fermé leurs portes, ce qui a modifié le prix du litre de carburant dès dimanche soir chez les petits revendeurs.
Ce lundi matin, le litre d’essence a été vendu à 4 000 FC à la pompe et entre 4 500 FC et 5 000 FC chez les petits revendeurs. La cause exacte de cette hausse n’a pas été officiellement révélée par les opérateurs économiques du secteur.
Toutefois, une source proche de l’association des pétroliers de Beni a évoqué un problème d’harmonisation des formalités entre les pétroliers et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) de Beni. Cette situation a directement impacté le transport en commun et la situation sociale des conducteurs particuliers.
« (1)Nous, les cultivateurs, sommes vraiment surpris de voir le prix des carburants augmenter. On demande 5 000 francs pour le litre, nous sommes vraiment inquiets. Qu’ils aient pitié de nous pour que le prix soit revu à la baisse et qu’on revienne au prix de 3 000 francs. (2) Nous sommes vraiment mécontents de cette hausse du prix des carburants. Nous sommes inquiets et nous ne savons pas pourquoi on a augmenté le prix. Nous, les chauffeurs de taxi, avons maintenant des difficultés avec nos clients pour fixer le prix. Nous achetons le litre à 5 000 francs. Nous avons vraiment des difficultés à travailler. Qu’on nous aide à réglementer le prix des carburants », ont-ils déclaré.
Contacté, le chef de service de l’économie à Beni rassure qu’il n’y a pas eu de modification de la structure officielle des prix dans la ville. Il parle d’une violation de la structure officielle qui a d’ailleurs connu une baisse début octobre dernier.
Milan Kayenga depuis Beni