Beni : un bidon d’huile végétale atteint 110 mille FC à Oïcha, les consommateurs se lamentent

Le prix de l’huile végétale a flambé au marché central d’Oïcha et ses environs. Un bidon de 20 litres est passé de 84 à 110 mille francs congolais. Les consommateurs, dont des femmes tenancières de restaurants et vendeuses de frites, se disent pénalisés.

Les lamentations se font entendre partout dans la commune de ce chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu). Une bouteille qui se vendait jadis à 3 500 FC s’achète actuellement à 5 000 FC. Les femmes tenancières de restaurants et vendeuses de frites sont parmi celles qui se disent touchées par cette hausse du prix de l’huile végétale. Elles en appellent à l’implication des services habilités.

« Aujourd’hui, nous qui utilisons beaucoup l’huile, surtout en préparant les frites, les beignets et autres, nous ne savons plus comment travailler. L’huile végétale a augmenté de prix. Pour une bouteille, il faut 6 000 ou 5 500 FC actuellement. La cause, on ne la connaît pas encore et on se demande pourquoi le prix est revu à la hausse. Que les autorités s’y impliquent« , plaident-elles.

Kanamungoya Kamabu, président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) du centre de négoce d’Oïcha, reconnaît cette situation. Il pense que l’implantation des industries pour la production de cette denrée sera une solution durable à ce problème.

« Nous n’avons pas le choix ! Vous savez que nous dépendons d’autres pays, aux alentours de nos frontières. Nous devons nous conformer au prix imposé. Dans le cas contraire, nous pouvons nous adresser à nos autorités pour qu’elles nous viennent en aide. Le produit de première nécessité que nous produisons, c’est l’huile de palme. Si nous pouvons commencer à la transformer en huile végétale, le prix sera abordable« , révèle-t-il.

Cette hausse des prix constatée sur le marché, même dans d’autres entités de la province du Nord-Kivu comme à Beni et Butembo depuis septembre dernier, est aussi reconnue par le service de l’économie en territoire de Beni. Son responsable intérimaire évoque une carence due à la faible importation d’huile végétale. Et pour en savoir un peu plus, il indique que les enquêtes sont en cours.

Nicole, Christian et Victor

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