Oicha: une manifestation annoncée par les groupes de pression paralyse les activités l'avant-midi de lundi

Oicha: une manifestation annoncée par les groupes de pression paralyse les activités l’avant-midi de lundi

Stanley Muhindo 1 mars 2022 2 min read

Les activités socio-économiques, ont repris leur rythme normal l’après midi de ce Lundi 28 Février 2022 en commune d’Oicha. C’est après une situation tendue observée le matin dans la partie Nord de ce chef lieu du territoire de Beni. Les jeunes regroupés dans les mouvements citoyens LUCHA et JPPO sont descendus dans les rues pour réclamer la fin de l’Etat de siège. La police annonce avoir interpellé 4 présumés manifestants avant de rétablir l’ordre.

Cette manifestation a coïncidé avec une pluie abondante qui a arrosé le sol de la commune d’Oicha tout l’avant-midi. La veille entre 20heures et 22heures, des pneus étaient brulés dans plusieurs carrefours dans la partie nord de la commune. C’est au tour de 7heures de ce lundi que les militants ont tenté manifester à partir du monument Rasta dans le Quartier Oicha Ier au Nord de Oicha. Ils sont essentiellement des jeunes membres et militants des groupe de pression pour la protection d’Oicha «GPPO» et de la lutte pour le changement «LUCHA». Leur mouvement est étouffé par les dispositifs sécuritaires y renforcés depuis tôt le matin. La police indique avoir fait usage des grenades à gaz lacrymogène pour disperser les manifestants et étouffer tout rassemblement. Elle affirme avoir interpellé 4 présumés manifestants qui faisaient face à elle par jets de projectiles. Leur dossier est en instruction à l’Etat major PNC district d’Oicha, indiquent des sources policières. Ces dernières rappelle que tout genre de manifestation populaire est interdit durant tout le temps que prendra l’Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri. Ainsi réaffirme-t-elle sa détermination à s’impliquer dans la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays. Cette situation a paralysé les activités socio-économiques ainsi que dans certaines écoles. La LUCHA et le GPPO dénoncent l’inefficacité de l’Etat de siège et réclament sa fin. Par ailleurs, ces mouvements citoyens exigent par leurs actions, la libération des militants de la LUCHA arrêtés au cours des manifestations similaires en ville de Beni. Pendant ce temps l’autorité communale demande aux jeunes de ne pas déconcentrer les outils de sécurité engagés dans les opérations.