Lors de la deuxième journée du procès des auteurs de la tentative de coup d’État du 19 mai en République démocratique du Congo, une nouvelle audience a eu lieu ce vendredi 14 juin à la prison militaire de Ndolo, dans la capitale.
Au total, 51 personnes sont poursuivies par le tribunal militaire de Kinshasa/Gombe pour leur participation à l’attaque qui a visé le domicile du responsable politique Vital Kamerhe, devenu depuis président de l’Assemblée nationale. Les assaillants s’étaient ensuite retranchés au sein du Palais de la Nation, un des sièges du pouvoir.
Lors de la semaine précédente, la première audience de ce procès avait permis l’identification de tous les accusés ainsi que la présentation des charges qui pèsent contre eux. Ils sont au nombre de 51, puisque le chef du commando et un homme appelé « Aboubakar » présents sur la liste des cités à comparaître ont été déclarés morts par la cour, mettant fin automatiquement aux charges retenues contre eux. Selon la Radio France Internationale, notre source.
Ce vendredi, le fond de l’affaire devrait être abordé et l’instruction du dossier devrait commencer, explique un membre de la défense. C’est un travail de longue haleine, car le tribunal militaire de Kinshasa/Gombe interrogera chaque prévenu sur ce qui lui est reproché. « Nous sommes partis pour plusieurs semaines d’audience », ajoute un avocat. Mais avant le début des interrogatoires, la cour devra également examiner les différentes demandes de remises en liberté.
Il pourrait également être question de demandes d’extradition, car plusieurs des accusés sont étrangers. En effet, parmi les prévenus, on trouve trois ressortissants américains, un Belge, un Canadien et un Britannique.
Nicole Kitambala